05/11/2020

Un centre international de recherche interdisciplinaire sur les dynamiques des systèmes d’eau

L’UNESCO et la France ont officialisé la création à Montpellier du Centre international de recherche interdisciplinaire sur les dynamiques des systèmes d’eau (dont l’acronyme est… ICIReWaRD). Installé au sein de l’Université de Montpellier, le centre fournira une expertise et effectuera des recherches et des actions de formation en matière de gestion et de gouvernance, de science et de technologies de l'eau dans les régions vulnérables, en s’intéressant notamment aux problèmes liés à l'urbanisation galopante, à la pression démographique et aux effets prévisibles du changement climatique. Ses promoteurs ont pour ambition de renforcer une collaboration Nord-Sud, Sud-Sud et triangulaire qui soit solide et fructueuse pour la sécurité de l'eau dans les pays méditerranéens, au Moyen-Orient et en Afrique. Le centre de recherche aidera le Programme hydrologique intergouvernemental à développer les capacités des États membres à s'attaquer aux problèmes de l'eau dans un monde où les défis mais aussi les opportunités se multiplient, note-t-on à l’UNESCO. ICIReWaRD-Montpellier, qui ambitionne d’être l’un des plus importants centres scientifiques dans son domaine au niveau mondial tant par la diversité de ses thèmes de recherche et de formation ainsi que de par le rayonnement de ses équipes, rassemblera près de 400 chercheurs et 150 doctorants appartenant à 16 unités de recherche.

La création de ce nouveau centre de catégorie 2 sous l’égide de l’UNESCO a été approuvée par la Conférence générale de novembre 2019.  Il vient renforcer la "famille de l’eau" de l'UNESCO, constituée d'un réseau mondial de 36 centres et de 63 chaires spécialisés dans l’étude et la gestion de l’eau. Contrairement aux centres et instituts de catégorie 1, ceux de catégorie 2 ne font pas juridiquement partie de l’Organisation mais ils lui sont associés. Ils se sont engagés à participer à la réalisation des objectifs stratégiques de programme de l’UNESCO et sont financés directement par les États membres qui les hébergent. 

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